Bad man

Adolescent à la jambe abîmée, Ben fait les courses au supermarché avec Eric, trois ans. Il fait chaud, il est fatigué et le petit frère a une envie irrésistible de faire pipi. Jamais il ne ressortira des toilettes. La famille est détruite, figée dans le temps, et Ben ne pense qu’à retrouver son  frère. Cinq ans après, c’est dans ce magasin  que Ben trouve son premier emploi… Rien ne s’y passe normalement, les collègues  semblent savoir des choses, le doudou d’Eric réapparaît ! De quoi Ben est-il coupable ?  Un profond déséquilibre chez Ben… Les personnages, bons, méchants, se perdent dans l’insignifiance de quantités de détails troublants, de fausses pistes… On n’a jamais peur, on s’ennuie beaucoup. Dathan Auerbach lasse le lecteur en lui proposant des heures de « réassort » et de séances de compostage. L’incertitude persiste pendant que Ben a chaud, froid, mal partout. Toute amorce de solution tourne court, et le livre est trop long – 446 pages – pour supporter ça si longtemps. Une lecture pénible, des dialogues confus, tout se délite et s’emmêle. À oublier rapidement.  (E.B. et L.D.)