Balles perdues

Arizona, 1932. Une puissante voiture débarque du désert. Son passager, Roy Nash, entre au saloon et demande un whisky. Vingt dollars suffiront à faire oublier la prohibition. Il demande Blondie Egan qui « doit de l’argent à Chicago » et là les choses se gâtent. Blondie et le barman sont criblés de balles. Les employeurs de Roy l’ont sorti de prison. En échange il lui faut retrouver trois hommes, dont Blondie, qui se sont enfuis avec le demi-million de dollars à partager.

On oublie la BD, on est au cinéma ! Tout y est : l’ambiance, les gueules, des vraies ! Une histoire de gangsters où rien ne se passe comme prévu, des dialogues peu nombreux mais ciselés. On entend presque le bruit des rafales de mitraillette ! C’est violent bien sûr, mais tellement bien fait ! Le dessin sépia (la pellicule a vieilli !) est sublime tant pour les expressions que pour les ambiances. Superbe ! (C.D. et D.L.)