Julien Brousse, nĂ© en CorrĂšze, aide son pĂšre Ă lâimprimerie familiale tout en composant des poĂšmes ; il devient journaliste, puis Ă©crit une centaine dâouvrages. Ă lâoccasion de son quatre-vingt-dixiĂšme anniversaire, il livre son journal : sa vie conjugale, ses « dĂ©mĂȘlĂ©s » avec d’anciennes maĂźtresses, ses ennuis de santĂ© dus Ă l’Ăąge, longuement dĂ©crits, la disparition progressive de ses amis, ses rencontres avec divers Ă©crivains, son besoin dâĂ©crire encore⊠Il dit Ă©galement son amertume de ne pas ĂȘtre reconnu Ă sa juste valeur parce que cataloguĂ© comme Ă©crivain de province. Sous forme dâautobiographie romancĂ©e, Michel Peyramaure, auteur prolifique de romans historiques (Un vent de paradis, NB octobre 2011) raconte sa vie. Son journal, qui se dĂ©roule sur un an, est truffĂ© de rĂ©fĂ©rences Ă des Ă©crivains anciens ou contemporains plus ou moins connus. Le rĂ©cit, alourdi de rĂ©flexions, de conversations et de dĂ©tails sans intĂ©rĂȘt, est fastidieux. Un joli titre pour un autoportrait satisfait, mais inutile.
Beaux nuages du soir
PEYRAMAURE Michel