Bella Ciao

Après plus de trente ans de vie à deux, Mylena met son écrivain de mari à la porte malgré l’amour qu’elle a encore pour lui. Après une tentative de suicide ratée et pathétique, l’homme déchu redécouvre le goût du travail au fil de journées de labeur harassantes dans les vignes sous le joug d’un patron colérique et autoritaire.  Le lecteur est tenté de faire le rapprochement avec l’autobiographie malgré l’étiquette « roman » apportée au récit. La nature domine cet ouvrage. On s’enivre ici de l’ambiance des vignes du Médoc où habite l’auteur depuis plusieurs années. Par ailleurs, les états d’âme du narrateur au fil de sa vie quotidienne y sont décrits avec légèreté. Eric Holder confirme son amour des textes « brefs » et des « mots simples », même s’il ne fait que frôler la surface des sentiments.