À la fin du printemps 1884, David Rochebrune, fils cadet de Thomas qui a repris le flambeau familial de la fonderie de cloches, est envoyé à Paris pour superviser la coulée d’une cloche monumentale destinée à la célébration du centenaire des États-Unis. Son passage à Paris lui donne l’occasion de rencontrer son oncle Baptiste qui, sentant la fin de sa vie approcher, décide de faire de lui le dépositaire des secrets de famille. Le séjour de Thomas lui réserve bien des surprises. Le Tsar de Russie, qu’il sauve d’un attentat dont il ne devait normalement pas réchapper, lui donne le coup de pouce dont il a besoin pour partir à la découverte du secret de la mère du Christ. Le troisième volume de la série Les Maîtres Saintiers rapproche du dénouement de cette saga familiale en quatre épisodes. Le scénario s’inscrit dans le Paris de la fin du XIXe, prenant parfois une certaine liberté avec l’Histoire pour mieux servir l’histoire, celle de la famille Rochebrune. L’arbre généalogique en troisième de couverture n’est pas de trop pour s’y retrouver dans cette intrigue captivante. Soulignons la mise en couleur très réussie du dessin de Serge Fino qui contribue au plaisir de lecture autant que la qualité du scénario, romanesque en diable. La Vierge n’y retrouverait pas ses petits… (V.L. et D.L.)
Bénie entre toutes les femmes, 1884 (Les Maîtres-Saintiers ; 3)
BOLLÉE Laurent-Frédéric, FINO Serge