Benjamin le poussin vient de naître en même temps que ses neuf frères et soeurs. Ils se ressemblent beaucoup. Benjamin se demande comment sa mère peut le distinguer. Il imagine qu’en faisant des bêtises il se différenciera des autres et elle le remarquera. Se rouler dans un tas de charbon, tomber dans un pot de peinture rouge, ou dans un sac de farine, tout est bon pour mettre sa maman en difficulté. Mais elle le reconnaît toujours.
Une histoire simple qui parle du désir d’être reconnu. La morale plaira aux petits enfants qui seront rassurés sur l’amour de leur maman. Même faire des bêtises leur est pardonné. Le graphisme est illustratif d’un récit linéaire. Les animaux que l’on croise ont l’air sympathiques, même le chien, qui n’aime pas les farces de Benjamin, a du mal à avoir l’air furieux. Les poussins ont des expressions charmantes, amusantes. On y reconnaît peut-être un peu trop l’espièglerie des poussins de Claude Ponti. Mais les enfants n’en auront que faire. Cette histoire les amusera. (A.D.)