Berlin 73

EHRET Marie-Florence

Sylvie, 15 ans est envoyée en Allemagne chez un ami de ses parents, qui espère lui redonner le goût de vivre. Il s’agit d’un voyage initiatique où la jeune fille apprend à se découvrir, s’affirmer et finalement s’aimer.

 

On découvre au fil du roman la ville de Berlin dans les années 70, dont l’auteur décrit avec beaucoup de détails l’architecture et la vie quotidienne à l’Est et à l’Ouest. À l’heure de l’anniversaire de la chute du mur, ce livre apporte une nouvelle perspective sur cette frontière, décrite avec subtilité, montrant un monde où tout n’est pas noir ou blanc.

Le Mur joue aussi un rôle de symbole : il représente l’incompréhension qui sépare Sylvie de ses parents qui, tout comme le mur n’est pas infranchissable. La psychologie des personnages manque cependant un peu de profondeur. Ainsi, Sylvie ne se suicide pas car selon elle son cadavre serait encombrant. De même, le secret familial dévoilé à la fin semble inutile et traité avec trop de légèreté.