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Le premier homme, celui qui avait relancé la vie dans le Vaisseau-monde (Alpha, N.B. février 2006), achève son existence, pendant que la population se multiplie rapidement par « cionage ». Ce processus, programmé par le Vaisseau-monde, est jalousement conservé par le grand prêtre qui veille à sa stricte observance, tout en faisant pourchasser et éliminer impitoyablement ceux qui prônent la procréation naturelle. Soudain, la structure du navire tremble, des événements extraordinaires se déclenchent, l’humanité est précipitée vers une nouvelle naissance.
La parabole du premier volume se poursuit par une réflexion originale sur le pouvoir tyrannique des obscurantistes qui déifient ce qu’ils ne comprennent pas, et sur l’origine de l’homme (clin d’oeil à Platon). Le scénario habile maintient l’intérêt par des trouvailles restées mystérieuses mais qui trouveront certainement leur éclairage dans le prochain tome. Le graphisme réaliste et vivant, aux dominantes grisées et brunes, s’éclaire peu à peu à la fin d’un volume qui ouvre la porte vers le futur.