En Australie, le village fantôme de Cotton’s Warwick se meurt, broyé par la canicule. Il compte moins de vingt habitants qui vivent de trafics en tous genres. Ils sont tués l’un après l’autre par des animaux devenus fous furieux : hordes de sangliers, de kangourous, nuages d’oiseaux féroces, armées de serpents… Les derniers survivants sont pris au piège dans les abattoirs de la ville en un ultime huis clos violent et sanglant alors que la bière continue de couler à flots. Michaël Mention est scénariste, passionné de rock et auteur de romans policiers primés. Multipliant les références musicales, il orchestre, sur un rythme endiablé, une véritable descente aux enfers où tout est folie, orgie et apocalypse. Les morts brutales sont décrites de façon extrêmement réaliste ainsi que les flots de sang charriant membres et morceaux de cervelle ; elles se succèdent à une vitesse hallucinante. Les scènes de sexe abondent ; celles de viols et même d’anthropophagie ne font grâce d’aucun détail. Bien qu’une écriture assez talentueuse et une atmosphère indéniablement réussie captent d’abord l’attention, la lassitude gagne très vite et, faute d’une construction suffisamment vigoureuse, la satiété s’installe. (L.D. et A.Be.)
Bienvenue à Cotton’s Warwick
MENTION Michaël