Les envahisseurs sont dans la chambre que loue la petite vieille au hoquet chronique. Ils sont nus, ont la taille et le visage de poupées, mais leur corps est celui, formé, de femmes adultes ; ils trouvent leur subsistance dans les humains qu’ils investissent à plusieurs. Un jeune avocat, sollicité par sa voisine, se trouve confronté à cette multitude de petits êtres à l’aspect si sympathique mais qui vont l’entraîner dans une aventure où le fantastique et l’étrange se mêlent. Parfois sous leur aspect originel, parfois sous les traits de la personne qu’ils ont envahie, mais toujours avec des pouvoirs étonnants, ils se propagent, lançant le message de Bienvenue au Gamurakan…
L’imagination foisonnante de l’auteur semble ne pas avoir de limite, et la peur s’installe dans un univers graphique sage : les traits des illustrations sont nets, la mise en page, clairement lisible, permet de suivre un récit dans lequel les seuls points d’interrogation sont semés par l’auteur qui en donnera certainement les clés dans les tomes suivants. Ce manga étrange est un bel exemple de la production japonaise actuelle.