Aux bains publics, François rencontre Colin de Cayeux, chef d’une bande de brigands. Pour entrer dans la confrérie, il doit commettre un vol scandaleux et un crime écoeurant, devant témoins. Son premier forfait lui vaut quelques horions, mais c’est avec courage qu’il s’attaque au second défi. C’est alors qu’il est confronté à la dernière obligation : offrir sa femme à la confrérie. Dès lors, il fuit la justice et se réfugie au monastère des soeurs ribaudes, tandis que son tuteur cherche à obtenir pour lui la grâce royale. Entrecoupées de passages de ses oeuvres, la vie du Villon fait alterner ribauderies et poésie, bagarres et filouteries. Très belle, l’image au trait puissant, mais délicatement aquarellée, donne présence à des personnages solidement campés, qui évoluent dans des décors finement ciselés, occupant parfois des planches entières. Les belles teintes sépia s’éclairent parfois de vert dans les scènes bucoliques.
Bienvenue parmi les ignobles (Je, François Villon ; 2)
CRITONE Luigi, TEULÉ Jean