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Deux jeunes Moscovites arrivent à Paris au début du XXe siècle. Commence alors la saga des Ivanov, dont la vie d’immigrés russes naturalisés va se mêler évidemment aux épopées qui ont marqué l’histoire de la France durant ce siècle. Le tempérament slave, boulimique de la vie, mais aussi suicidaire, la hantise des racines familiales, le besoin d’aventure marquent la vie professionnelle et amoureuse de trois générations pour qui le sexe est à la fois un plaisir et un fardeau.
C’est un roman de plus sur le destin chaotique d’individus ou de familles dans un siècle qui n’en n’a pas manqué, en raison des confrontations multiples entre les peuples. L’histoire est une suite d’anecdotes parfois scabreuses, le style est plat, les caractères sont superficiels et peu crédibles. Loin d’atteindre le niveau du précédent (Le fils du dragon, N.B. janv. 2007), ce roman est bien décevant.