Black Museum

Alexandre Kauffmann, journaliste free-lance pour différents magazines de voyages, fait un reportage sur une population nomade de Tanzanie, les Hadza. Ces chasseurs-cueilleurs vivent dans la savane épineuse au bord du lac Eyasi, près du Kilimandjaro, depuis environ quarante mille ans. Ces plus anciens habitants connus de la Tanzanie sont mille et parlent une langue à « clics ». Ils collectent le miel et des baies, et chassent les animaux sauvages avec leur arc et des flèches empoisonnées. Société libre, égalitaire, pacifique, qui mène une vie simple et frugale. Cependant leur territoire est progressivement occupé par d’autres, le tourisme les envahit et les transforme parfois en bêtes de cirque. Combien de temps encore survivront-ils ? Alexandre Kauffmann (J’aimais déjà les étrangères, NB juin 2009) philosophe en racontant en parallèle sa vie parisienne et sa découverte des Hadza. Il revient plusieurs fois séjourner avec eux, d’autant plus facilement qu’il s’installe à Arusha, et c’est alors que son récit devient le plus intéressant et le plus vivant. (A.M. et V.M.)