Black Op ; 5

Floyd  Whitman et Trent Jackell étaient à l’université des amis «  pour l’éternité » et sont tous deux entrés à la CIA . Floyd était peut-être le plus doué, mais Trent, grâce à son père, est devenu un personnage important : vice-président des États-Unis. Trent est presque au bout de son opération : faire supprimer ses anciens alliés, les mafieux russes, pour faire disparaître toute trace des sombres activités de l’époque. Mais Floyd, trahi, ne l’entend pas de cette oreille, et il n’a rien à perdre.

Le scénario de Desberg( IRS, Empire USA, Cassio, etc.) est dans l’ensemble  bien ficelé, avance vite et maintient des zones d’ombre jusqu’à la fin du volume suivant. Il y a des scènes d’action très réussies,  mais l’utilisation fréquente du flash back et des anticipations ralentit le rythme et émousse le suspense. Le dessin réaliste de Labiano multiplie les visages de mafieux russes aux regards féroces et d’agents de la CIA aux faciès patibulaires. Une bonne série.