Bleu nuit

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Daniel n’aime pas que sa maman le laisse seul le soir, surtout un soir d’orage… même si, avant de partir au cinéma, elle lui a lu quelques pages du Petit Prince. Le sommeil tarde à venir, et l’enfant ouvre la télévision ; un reportage sur la Nouvelle-Zélande met en route son imagination alors que l’orage éclate… Sa maquette d’avion se pose sur sa couette, une voix l’invite à grimper près du pilote et les voilà partis…

L’angoisse monte par degrés, soutenue par les illustrations à la plume, dans un registre bleu marine foncé, saisissantes de réalisme pour peindre l’orage, ou l’atmosphère fantastique du rêve de l’enfant qui prend fin avec le retour de sa mère. Cependant, les allusions au livre de Saint-Exupéry sont trop abondantes et laissent insatisfait, même en cette année anniversaire de la publication de l’ouvrage.