Bleu passion

1487, Milan. Giulia, bien qu’enfant illégitime, a été élevée au palais et éduquée par l’astrologue de son père, le comte de Borromeo. Après le décès de celui-ci, la comtesse organise l’entrée au couvent de l’adolescente. Giulia, qui rêve de se marier, de peindre et dessiner, est désespérée. Dès son arrivée à Santa Marta de Padoue, son talent pour le dessin est remarqué par soeur Humilita, peintre réputée, à la tête de l’atelier de l’abbaye. Elle s’intéresse à l’orpheline, la prend comme apprentie. L’élaboration des fresques et la fabrication des pigments passionnent Giulia, elle serait presque heureuse au milieu de ces artistes si les jolies boucles blondes d’Ormanno ne l’incitaient pas à fuir l’abbaye.Au centre du roman, le bleu passion, bleu de la robe du Christ dont la formule secrète, gardée jalousement, est source des ennuis de Giulia. Le récit décrit une adolescente tiraillée entre son désir d’amour charnel et sa découverte du monde monastique. Un monde clos, non exempt de jalousie et mesquinerie où, sous le voile, demeure l’inégalité entre nobles et roturières, mais aussi un monde où certaines bénéficient, plus qu’à l’extérieur, d’une liberté de créer, d’apprendre et de s’affranchir de la tutelle des hommes. Un roman au coeur de la Renaissance italienne, à découvrir à partir de 13 ans.