SupposĂ©s observer la plus grande discrĂ©tion, Jazz et ThĂ©o commencent leur pĂ©riple Islandais par une rixe dans un bar. Pour localiser l’oeil dorĂ©, ils devront espionner Askjar. Mais ils sont eux-mĂȘmes suivis pas Ă pas par des hommes des services secrets iraniens. L’affaire se complique quand ils se rendent compte par qui ils sont Ă©tĂ© vĂ©ritablement employĂ©s.Le rĂ©cit islandais, un peu Ă©nigmatique, alterne avec des retours dans le passĂ© new yorkais de Jazz, devant expliquer son comportement actuel, entier et violent. L’image, trĂšs travaillĂ©e et un peu anguleuse, fait alterner les teintes glauques et les tonalitĂ©s beige ou rosĂątre, en fonction de la temporalitĂ© ou de l’ambiance d’un rĂ©cit laissant le lecteur parfois un peu dĂ©concertĂ©. Les traits appuyĂ©s des hommes font pendant au charme vĂ©nĂ©neux des rares personnages fĂ©minins. N’ont-elles pourtant pas un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant ? (P.P.et H.T.))
Blood, Jazz and tears (Jazz Maynard ; 5)
RAULE, IBANEZ Roger