Dans ce Los Angeles-là, vivent à côté des humains, plus ou moins doués de magie ou de dons télépathes, des loups-garous, des vampires, et des démons. Lors d’une mission très louche, Celia Graves, garde du corps, est mordue par un vampire et semi-transformée: ses canines rallongent, ses sens s’aiguisent, et un appétit de sang se réveille. Le self-contrôle et la discrétion deviennent fondamentaux pour la jeune femme qui découvre qu’elle a été victime d’un traquenard. Elle doit éliminer le vampire qui l’a mordue si elle ne veut pas qu’il vienne finir le travail.
Les personnages sont très nombreux dans cette fantasy brouillonne: difficile de ne pas les mélanger ou les oublier entre deux interventions espacées. L’intrigue n’est pas très claire non plus, peut-être excessivement envahie par les états d’âme de l’héroïne, et les trop nombreux détails sur ses faits et gestes; certes, elle est narratrice, mais cela n’excuse pas tout. En outre, les dialogues ne sont pas passionnants, l’action est assez rare, l’enquête floue; résultat, on s’ennuie souvent On ne peut pas dire non plus que l’héroïne apparaisse follement sympathique, même si la révélation de son gène sirène en fera fantasmer plus d’une: imaginez, attirer les garçons malgré soi…