Bon Papa va-t-il mourir ? Probable, répond le vieil homme, tout en ajoutant qu’il promet de rester toujours auprès de son arrière -petit -fils. C’est qu’ils passent tellement de bons moments ensemble, terriblement complices ! Bon Papa est emporté, farceur, menteur. Il lui arrive même de péter et de prétendre que c’est l’orage. Et fatalement, un jour, il meurt.
Irrévérencieux mais terriblement humain, le livre, en peu d’images et de mots, exprime toute la tendresse et la complicité qui peuvent exister au sein d’une famille, entre une personne, même très âgée, et un enfant. La force du trait, si particulière chez Stibane, sait toucher avec juste ce qu’il faut d’émotion, vite apaisée par un sourire. La promesse est tenue, la transmission assurée : l’enfant a hérité de l’humour de son ancêtre-dinosaure. Car la présence ne se perpétue-t-elle pas dans le souvenir ? Petit raccourci de généalogie au passage !