Antoine, Pierrot et Mimile sont toujours de bons vieux copains. Ce matin, Pierrot reçoit un drôle de paquet : un carton de billets joint à un message : «Pour la cause. Ann Bonny». C’est l’argent que Sophie a reçu de Servier (Cf. Ceux qui restent ; NB juillet 2014). Elle l’a envoyé à Pierrot pour son collectif et «elle n’a rien pris pour elle ». Antoine, lui, débarque à Paris pour la manif. Son rendez-vous est à l’Ile de la tordue. La propriétaire, une aristocrate anarchiste de 91 ans y pratique le« viajeune » : le contraire du viager. Pierrot veut se jeter du toit car Anny Bonny est le pseudo d’Anita dont il était fou amoureux et qu’il croyait morte.
Quel tonus ! Quel humour ! Jeux de mots, anecdotes à peine forcées, rebondissements étonnants se conjuguent au dessin d’un réalisme accentué pour donner un nouvel album où les trois compères s’en donnent à coeur joie – comme leurs auteurs sans doute. Peut-être un peu moins de légèreté que dans le premier tome … Mais qu’importe. À quand le tome suivant ?