Comme toujours Boris est de mauvaise foi, pourtant, dans cet album, il dĂ©voile ses secrets. Mais attention « un secret, ça ne se rĂ©-pĂš-te pas ! ». Nous voici prĂ©venus. Boris trouve parfois difficile de grandir, il est ange et dĂ©mon, Ă©lĂ©gant et dĂ©goutant, patient et terrible…  Un album hors-sĂ©rie de Boris, l’ourson qui vit au milieu de ses jouets. On aime Boris, mais on le prĂ©fĂšre dans ses petits albums autour d’une seule idĂ©e. Ici, la structure du livre n’est pas Ă©vidente, on ne sait pas quand on change de sujet, ni pourquoi certains dialogues s’inscrivent dans des cadres, et d’autres pas. La mise en pages ne sert pas le rĂ©cit, mais Boris est dĂ©cidĂ©ment bien drĂŽle et fait immanquablement penser aux petits enfants, souvent cĂąlins, insupportables Ă d’autres moments. Ne pas manquer les deux derniĂšres pages, avec le « squelette » de Boris, et Boris-robot. (A.E.)
Boris. Le petit livre de mes grands secrets
MATHIS