Le gros Thibault est bien maladroit : le voilà qui renverse une petite Parisienne, Judith, qui apportait un lourd sac de litière à une amie de sa grand-mère. Thibault l’aide, Judith l’abandonne chez la petite vieille, qui a une attaque ! La police arrive et embarque Thibault. Ils font un détour par une bijouterie qu’on dévalise. Le cambrioleur s’enfuit avec Thibault, et va fourguer sa marchandise chez KJ et sa bande qui séquestre le héros maladroit. Ça continue : fuite dans les égouts, puis sous les toits, passage chez le marabout. On suit les pérégrinations d’un jeune héros gentil et un peu benêt dans une série d’aventures. À chaque fois, Thibault tombe de Charybde en Scylla, ou de bout de ficelle en selle de cheval, cheval de Troie en trois petits chats. Le charme opère grâce à un dessin mêlant les immeubles parisiens aux protagonistes tous plus caricaturés les uns que les autres. Les illustrations affectionnent le mode cinématographique, plongée, contre-plongée, gros plan, très gros plan. Heureusement tout finit bien, après de nombreuses péripéties frôlant l’absurde, qui se lisent avec délectation ! (Br.A. et P.P.)
Bouts d’ficelles
PONT Olivier