Bref été au Spitzberg

En juillet 2002, une jeune Française de vingt ans part, grâce à une bourse, découvrir la vie des habitants du Spitzberg dont elle rêve depuis son enfance. Dans la capitale de cette île à mi-chemin du Cap nord et du Pôle nord, entre caillasse, glace et nuages, une température  de plus trois degrés en été, et quatre mois de nuit noire ininterrompue, elle perçoit vite les limites du royaume de ses rêves. Elle apprend à se servir d’un fusil en cas de rencontre fortuite avec un ours, s’efforce d’entrer en relation avec quelques uns des mille six cents habitants, tous en transit entre des jobs saisonniers liés au tourisme ou entre deux trekkings, et s’ennuie rapidement d’avoir à étudier des gens qui eux-mêmes s’ennuient. Ce récit des découvertes, inquiétudes, interrogations d’une très jeune fille, est un carnet de voyage, léger, illustré de croquis, de photos, et d’extraits illisibles de son journal. Nous y apprenons maints détails sur la vie au Spitzberg et si l’ensemble est un peu anodin, il est néanmoins agréable à lire.