Il avait beau faire, déployer ce qu’il estimait une imparable tactique de séduction auprès des jeunes beautés qui le faisaient flamber, il était irrémédiablement dindon de la farce qu’il avait cru diriger… Quarante ans après certains épisodes notoires de son apprentissage amoureux, Denis Grozdanovitch se rappelle quelques-unes des jeunes filles singulières qui l’ont exalté. Dans les rapports hommes/femmes, le pouvoir décisionnaire féminin est indiscutable. Pouvoir observable, déjà chez les petites filles, sans parler des femmes mûres et âgées ! Pour illustrer son propos, l’auteur donne une série d’exemples puisés dans ses fameux petits carnets de notes, sources constantes de ses écrits. Un chapitre intitulé « Choses légères et vagabondes », composé de souvenirs personnels ou littéraires, est particulièrement joli.
Écrit avec élégance, fair-play, humour, le livre se compose de morceaux plus ou moins longs, certains constituent des nouvelles, d’autre des instantanés. À chaque page, accompagnant le texte, l’on sent la présence sagace, bienveillante et amusée de l’auteur du Petit traité de désinvolture (NB mars 2003).