Brutus, un jeune taureau, s’est fait rembarrer par plus gros que lui. Il déboute avec une même hargne stupide la poule, le lapin, la tortue etc… qui lui proposent de jouer avec eux ! Survient un chevreau qui ne se laisse pas intimider et traite Brutus de brute. Va-t-il comprendre et changer d’attitude ?
Les animaux de la ferme au service d’une leçon de sociabilité dès l’âge du bac à sable : on ne maltraite pas les autres sous prétexte qu’on a été soi-même malmené ; à ce jeu stupide, on risque de se retrouver tout seul. Un discours facile à comprendre en suivant les pérégrinations du héros de cette histoire en images que ponctuent simplement des exclamations. Le dessin est classique, les couleurs en aplats parfaitement lisibles , on galope avec le taureau vindicatif jusqu’à la double page où il roule sur lui-même, la tête tourneboulée, les yeux écarquillés en gros plan , inverse sa route et change enfin de comportement. Pour le plaisir de ceux que ne gêneront pas la rapidité de la métamorphose.