C’est le premier jour de classe de Leila Yasawa dans sa nouvelle école. Elle découvre avec consternation le système hiérarchique oppresseur instauré par les élèves, subjugués par l’un d’eux : Jin Komura. Leila fait tout pour renverser ce système, mais est confrontée à l’inertie des autres élèves, qui acceptent passivement cette organisation hiérarchique où Jin maintient son ascendant par des sanctions multiples. Leila a une amie, Maho, dessinatrice de mangas au club de l’ école. Mais elle n’ose pas lutter contre l’injustice et l’oppression.
Le graphisme, parsemé de petits dessins humoristiques personnels, reste dans l’ensemble très conventionnel. Les personnages sont juste assez individualisés pour être reconnaissables, mais on a parfois l’impression que c’est la même poupée – dont on a changé la perruque ou le vêtement – qui sert de prototype aux différents intervenants. Des pages « bonus » où l’auteur s’exprime sont ajoutées, ainsi que des précisions sur l’évolution des chaussettes, et autres sujets d’un intérêt majeur. L’ensemble se lit sans déplaisir : Leila est une héroïne attachante, Jin est odieux à souhait, avec un côté séducteur.