Ça fait du bien une journée sans ma soeur

L’espiègle Angèle va à la crèche et voue une grande admiration à sa soeur aînée Violette. Elle dort encore dans un lit à barreaux avec biberon et doudous, dont sa vache favorite. Vif argent, elle ne tient pas en place et accumule maladresses et petites bêtises. L’absence temporaire de sa soeur va lui permettre de profiter pleinement des parents et de faire « la grande ». Mais pour les jeux, elle a tout de même hâte de retrouver la complicité de Violette.  Écrit à la première personne, chaque album raconte le quotidien de l’enfant et les rituels qui ponctuent la vie à la maison. Les situations et les attitudes font appel au vécu des familles, côté enfants et côté parents. Le trait de crayon est sobre. De grands yeux bleus éclairent une frimousse piquée de taches de rousseur, coquine ou fâchée selon l’humeur. Les pages de garde reprennent le motif du papier peint de la chambre, avec un jouet différent laissé à l’angle du bas. Les lettres du titre se balancent comme un mobile. Les histoires sont cependant un peu longues pour de jeunes enfants. Également parue : Ça fait du bien de se lever le matin. (M.-C.D.)