Ça me file le bourdon

Faute d’avoir trouvé un stage en entreprise, le narrateur, jeune lycéen, manie le balai dans un salon de coiffure, se demandant comment il pourra tenir une semaine. Chute : le stage est bénéfique, car le jeune se découvre une vocation… de pompier ! Pour l’assurance, l’ado et un ami veulent faire passer leur accident de scooter pour un vol. Le policier ne « marche » pas, mais lorsqu’ils sortent du commissariat, leur scooter a été volé ! Onze « flashes » de la vie d’un jeune dans son quartier très multiracial, entre famille et copains. Il y côtoie un adulte vantard et vulnérable, des immigrés africains pleins de vie et de rêves, un jeune Touareg sans papiers qui ignore les mots frontières et propriété, des copains plus ou moins doués ou chanceux… À l’image du jeune narrateur, le style est vif, alerte et familier, et si l’humour naît souvent des quiproquos et des surprises, le ton peut aussi être plus triste et plein de désillusion.