Café, cafés. Histoire, histoires. Les propriétés stimulantes du « kawah », originaire du Yémen ou d’Éthiopie, furent découvertes par hasard et son usage se répandit rapidement en Europe, puis dans les Amériques. Le climat tropical favorise sa culture. Au cours de l’été 2006, Michel Braudeau publie dans Le Monde un certain nombre d’articles relatifs au café et aux établissements célèbres où on le boit, comme le Florian de Venise, les tertulias madrilènes, le Slavia de Prague ou le Flore de Paris. Il les réunit dans ce petit volume. Il perçoit de la sagacité et une pointe de nostalgie dans l’atmosphère particulière de ces lieux. Au café, on y boit, on y lit ou écrit, on s’y réchauffe. C’est (ou c’était) surtout un lieu de rencontres, d’échanges, de débats, disputes, complots peut-être, libertinage parfois. Les régimes dictatoriaux s’en méfiaient. On apprécie ici, comme dans ses nombreux ouvrages, le ton de l’auteur, la précision de ses propos, l’évocation des tableaux qu’il brosse, des populations qui fréquentent les cafés. On s’instruit, on se distrait, on rêve avec lui.
Café : cafés
BRAUDEAU Michel