Juillet 1977. Dans le Sud des États-Unis règne une chaleur épouvantable. Pour les forains du cirque Rivera, la priorité est d’abreuver les animaux. S’approcher d’une tigresse sur le point de mettre bas sans la présence d’un dompteur paraît impossible mais le petit Billy, un jeune Noir, pénètre dans la cage et, à la surprise générale, parle à l’animal. Au même moment, dans les rues de New York, tandis qu’un vieil homme sert des glaces dans son camion ambulant, la clinique traumatique voisine explose dans un tourbillon de lumière. Dans les décombres se trouve un adolescent prostré mais indemne…
Mélange ambitieux de récit de superhéros et de chronique sociale et politique, Luminary s’annonce comme une série ambitieuse tentant de combiner divers genres. Canicule, le premier tome, dévoile par ellipses successives ses personnages et les relations qui les lient. La construction est maîtrisée et l’auteur parvient à créer de la tension, mais les révélations sont encore maigres. Le dessin en couleur directe est magnifique, caractérisé par des teintes vives qui rendent bien la sensation de chaleur écrasante qui domine l’histoire. Au final, une série qu’on a envie de suivre…