Cartes postales de l’enfer

Ce titre imagé représente les secrets qui peuvent empoisonner une vie. Le narrateur, Alec, a retrouvé sa vocation : décorateur d’intérieur. Comme presque tous ses clients sont homosexuels, il va feindre de l’être, en adaptant son comportement, se créant ainsi un personnage qu’il cache soigneusement à ses parents pourtant compréhensifs. D’autre part, la jolie Suminta voudrait vivre à la manière occidentale, mais son père pakistanais tient à la marier à un compatriote. L’amour naît entre eux, mais leurs mensonges respectifs ne leur permettent pas d’avoir une relation durable…  Écrit par un Indien vivant au Canada, ce roman, au style fluide, a pour fil conducteur l’image de soi, celle que l’on se crée et celle qui nous est imposée, ce qui peut conduire à l’enfer.