Octobre 1721 : au fond de son cachot, à la prison du Châtelet, enchaîné sur une paillasse infecte, on vient voir et faire parler Cartouche, voleur, criminel, chef de bande, longtemps traqué par “la rousse” (la police). Fils d’un tonnelier de la rue du Pont-aux-Choux, joli garçon, il choisit très vite la liberté et quitta sa famille. Habile au jeu, chapardeur, il s’intégra à une bande dont il devint bientôt le chef. Vols, attaques de diligences, cambriolages en tout genre, la discipline était stricte. Après les exploits, fêtes et cruchons de vin, chacun “galantisait sa marquise”. Jusqu’au jour où Cartouche fut dénoncé.
Romancier de l’Histoire, l’auteur sait recréer l’atmosphère de l’époque, du Palais-Royal à Saint-Denis ou en place de Grève dans un Paris sale, d’une pauvreté extrême et d’un luxe effréné. Après Le Parc aux cerfs (NB mars 2006), Michel Peyramaure commence une autre trilogie, celle des bandits de légende avec Mandrin et Vidocq.