En 1759, une jeune femme est retrouvée morte, le visage arraché. Volnay, le « commissaire aux morts étranges », nommé par Louis XV, interroge les témoins et d’abord Casanova qui a découvert le corps. Dans la poche du cadavre, Volnay subtilise une lettre portant le cachet du roi. Une jeune et jolie aristocrate italienne, férue d’alchimie, s’intéresse à cette lettre et rend visite au policier. En fait, elle est envoyée par Madame de Pompadour. L’enquête progresse, surveillée de près par Sartine, ministre de la Police. Elle mène au parti des dévots, hostile à la Marquise, puis à une mystérieuse confrérie antimonarchiste et au comte de Saint-Germain. Ce roman policier historique est fort compliqué. L’auteur, très documenté, nous plonge dans une description bien noire de cette époque, faisant appel à des personnages connus. Malgré une évocation réaliste et colorée du Paris du XVIIIe siècle et de sa population bigarrée, l’intrigue s’enlise et le lecteur se perd.
Casanova et la femme sans visage (Le commissaire aux morts étranges)
BARDE-CABUÇON Olivier