Venise. 1899. Francesca prétend aider Von Hesling à s’évader du cachot où Dracula le maintient prisonnier, mais la voie de fuite est bien hasardeuse. À Londres, Conan Doyle monte une expédition au cours de laquelle il espère que Letizia pourra piéger le vampire grâce à son double jeu. Pendant ce temps, Lady Darmanson et Bram Stoker partent pour l’Anatolie afin de rechercher les traces anciennes du monstre qui a agressé une jeune bergère une cinquantaine d’années plus tôt.
Souvent réaliste et dépeignant des personnages classiquement expressifs, le dessin offre de beaux décors et scènes d’orgies. Il sait aussi faire surgir d’immondes êtres ailés prêts à tout dévorer de leurs longues dents. Organisé en va et vient entre trois récits convergents, le scénario met en scène des héros connus de la littérature vampirique et tourne autour du personnage central de Vlad que les balles ne sauraient atteindre. Présentant quelques rebondissements attendus, il se laisse suivre sans peine et sans surprise. On n’en attend guère plus du troisième volume qui doit clore la série.