À Göteborg, lors de la grande fête familiale estivale de la Saint Jean d’été, trois hommes sont assassinés dans la supérette ouverte toute la nuit. Le policier Erik Winter (Chambre numéro 10, NB novembre 2007) enquête au sein de la communauté des immigrés kurdes, dans les banlieues désespérantes. Un petit garçon a tout vu. Il se cache, et les indics habituels sont muets. Il fait chaud. Winter réfléchit avec ses collègues, tourne et retourne l’affaire dans sa tête qui lui fait si mal.
Dans le monde de ces émigrés du Proche-Orient, le passé, la fuite sont toujours présents, et très fort est le contraste avec la vie suédoise traditionnelle. Un polar psychologique, où des faits ressassés font surgir la piste. Lent et intéressant.