Trois amies. Pourquoi Merissa, en dernière année de lycée, piétine-t-elle son éclatante réussite scolaire, pourquoi Nadia imagine-t-elle une folle histoire d’amour avec un de ses professeurs ? Tink, la troisième, s’est suicidée il y a six mois. Pourquoi ? Sa mort peut-elle infléchir le cours de la vie des deux autres ?
Trois portraits de jeunes filles : chacune avec ses blessures, ses silences, son angoisse de vivre et, parfois, ses tentations morbides. Elles sont différentes et pourtant semblables, unies par une même pudeur qui les empêche de parler puis par le silence définitif de l’une d’elles . L’analyse, juste et poignante dans les deux premiers chapitres, pêche, dans le dernier, par un scénario « fleur bleue » peu vraisemblable. Construit autour de chacun des personnages, le roman procède par petites touches de vie quotidienne pour reconstituer cette année fatidique en alternant les points de vue. Il s’agit d’une exploration des abîmes de la sensibilité adolescente au féminin. L’embellie romanesque du dénouement n’efface pas l’impression d’ensemble : la romancière porte sur ce « plus bel âge de la vie » un regard très sombre.