Aux portes du dĂ©sert, dans la MĂ©dina, il est un palais, la Zahia, un nom qui en arabe veut dire joie. Que reprĂ©sente-t-il pour le narrateur qui Ă©voque, comme sâil se livrait Ă un interrogatoire, ses Ă©motions dans cet endroit « au dĂ©cor envoĂ»tant et dĂ©licieusement nĂ©crosĂ© » ? La femme de Paul Getty Junior lâavait acquis en son temps, puis Alain Delon. Il sây dĂ©roulait des fĂȘtes somptueuses. Avec son dernier propriĂ©taire, un riche philosophe ami, le cercle Ă©tait plus restreint, lâesprit soufflait qui nâempĂȘchait pas les passions.  Une fois de plus et encore mieux que dans La derniĂšre femme (NB avril 2006), lâĂ©lĂ©gance et le raffinement du style, des personnages et des dĂ©cors crĂ©ent une atmosphĂšre oĂč le « mentir-vrai » devient fascinant. OĂč est la frontiĂšre entre le rĂ©el, le possible, le rĂȘve, dans ce roman Ă clĂ©s aux nombreuses rĂ©fĂ©rences littĂ©raires ?
Ce que nous avons eu de meilleur
ENTHOVEN Jean-Paul