Ce qu’elle savait.

DAVIS Lydia

Trente-quatre nouvelles de longueur très inégale peignent l’ennui, le dégoût de vivre, le mal-être ou le découragement, déclinant tous les aspects de la mélancolie, de la simple langueur à la profonde dépression. Des ruptures, séparations ou divorces entre deux êtres qui se sont aimés et qui souvent se revoient encore ; des solitudes et des cas d’abandon par la famille ou les proches. Certains protagonistes sont atteints de sénilité ou de confusion mentale, ou tout simplement ne savent plus communiquer. L’absurdité de la condition humaine en fait souffrir beaucoup et l’absence de liens familiaux étroits est caractéristique.

 

Cette vision pessimiste et négative donne au lecteur une impression de malaise que quelques détails crus n’égaient pas vraiment. Incommunicabilité et incapacité à nouer des liens satisfaisants ne sont pas des thèmes réjouissants. Un ton légèrement caustique donne du relief à l’ensemble.