Le chercheur Serge Feuerstein, ornithologue reconnu, a disparu dans l’épaisse forêt guyanaise. La station scientifique de Japigny dont il est directeur lance l’alarme, et le gendarme Anato envoie sur les lieux son adjoint Vacaresse. Le corps retrouvé et identifié est rapatrié à Cayenne. Une petite équipe reste bloquée par des conditions météorologiques défavorables : le lieutenant Vacaresse commet l’erreur de partir, à pied dans la forêt, guidé par le directeur adjoint de la station pour observer un camp d’orpailleurs, sans ordre de mission et sans en informer Anato… Le gendarme Anato est pour la seconde fois le héros de Colin Niel (Les hamacs de carton, NB juin 2012). Mais la Guyane, sa terre d’origine, terre de mirage pour les miséreux qui viennent du Brésil afin d’y trouver de l’or, est au centre du roman, tout comme les scientifiques, avec leur farouche volonté de se faire reconnaître. L’auteur, ingénieur agronome, a vécu longtemps en Guyane et participé à des études avancées sur la biodiversité et le développement durable dans les Territoires d’Outremer. Ce qui permet de découvrir avec plaisir les spécificités d’une région française parfois mal connue des métropolitains.
Ce qui reste en forêt
NIEL Colin