Celandine

En Angleterre, non loin du domaine agricole de ses parents, dans des bois touffus, Celandine découvre de petites créatures, Les Minuscules (NB, mai 2011) qui se terrent dans des rochers. Pour son bien, ses parents la mettent dans un pensionnat au régime militaire où tout manquement est durement sanctionné. Harcelée par les méchants élèves et les professeurs impitoyables, elle s’enfuit et cherche refuge auprès des Minuscules. Période magique où elle se fait accepter et les aide dans leur quotidien. Mais d’autres tribus de Minuscules, plus belliqueuses, arrivent. Celandine, la géante, doit partir pour ne pas porter malheur à ceux qui l’ont accueillie. L’atmosphère de l’Angleterre du début du XXe siècle est bien rendue. Mais la lecture, quoique distrayante, est bien complexe et longue. Plusieurs histoires se chevauchent, celle de Celandine, celle des Minuscules et celle sous jacente de la guerre de 1914 avec son lot d’horreurs (le frère de Céeandine y est parti comme jeune recrue). La fin du livre soulève des questions, y aura-t-il un troisième tome ?