Celui qui part (Les vieux fourneaux ; 3)

Pierrot, déguisé en abeille, se retrouve dans un panier à salade. Aidé par Fanfan, reine de leur ruche, il manifestait contre les pesticides meurtriers. Au pays, dans le sud, le changement climatique provoque un tel déluge que les casseroles de Sophie ne suffisent plus à contenir les flots. Les moutons de Berthe chez qui Sophie se fournit en oeufs risquent de se noyer. Mais personne n’a envie d’aider Berthe. Le village entier la surnomme la folle depuis 1955 ! Et pourquoi, d’ailleurs ? Tout à coup Mimile fait un malaise, est emmené à l’hosto…. Toujours aussi vivants, ces vieux fourneaux ! Ces trois drôles de bonshommes, bien sympathiques, sont loin de mener une vie tranquille : toujours en rébellion, en coups de gueules, mais aussi à boire un petit coup avec les amis et les amis des amis. Sous une apparence grand-guignolesque transparaissent un grand bon sens, une humanité sans limite et le choix d’une vie ardente. Le récit est vigoureusement et joliment tissé, les caractères bien trempés sont croqués avec précision, tendresse et poésie. Un grand bravo aux auteurs ! (A.D. et Y.H.)