En route à travers les zones désertiques du Nevada, Benjamin Siegel, dit Bugsy, ambitionne de transformer Las Vegas en paradis du jeu et d’y implanter un casino gigantesque, sur le modèle de l’empire qu’il a crée à Los Angeles quelques années auparavant. De son côté, Anthony Poucet veille sur Anne qui, récemment sortie du coma, commence sa rééducation, et continue en parallèle les trafics de cocaïne de ce « brown sugar » que lui fournit une mystérieuse femme. Il promet à Anne que sa prochaine livraison sera la dernière.
Ce deuxième opus vient clore la série qui a vu l’ascension de Bugsy dans le milieu mafieux de l’Ouest américain. Avec Bugsy et Anthon s’incarnent deux parcours parallèles, deux rêves opposés, de grandeur et de pouvoir pour l’un, de tranquillité pour l’autre, qui finalement se croiseront de manière sanglante. Le trafic de drogue et les rivalités entre groupes mafieux servent de toile de fond à ce récit qui, à l’aide d’un dessin réaliste et expressif, fait vivre le rêve américain et son revers, également appuyé par un scénario rythmé et un final bien orchestré.