Cent portes battant aux quatre vents

SIGURDARDÓTTIR Steinunn

De passage Ă  Paris, l’Islandaise Brynhildur replonge dans une vie antĂ©rieure. Celle oĂč, il y a vingt-cinq ans, elle Ă©tait jeune Ă©tudiante Ă  la Sorbonne. Si longtemps aprĂšs, que lui manque-t-il ? Un amant ? En achetant un cadeau Ă  la boutique « Aux cent deux paravents », elle a avec le propriĂ©taire marocain un moment de sensualitĂ© voluptueuse « dans une douce divagation onirique » ! Elle se remĂ©more, alors, sa quĂȘte dĂ©sespĂ©rĂ©e vers “l’inaccessible” : son prof de grec venu de l’Olympe, leur rencontre puis l’amitiĂ© d’un condisciple islandais devenu son mari.

 

En de courtes pages prĂ©cises, drĂŽles, inventives, Steinunn Sigurdardottir (Cheval soleil, NB novembre 2008) dresse des portraits en particulier celui de son hĂ©roĂŻne et de trois hommes d’origines diverses dans un maelström de portes entrouvertes sur diffĂ©rentes sortes d’amour. Paris s’invite en toile de fond de ce parcours amoureux. Et l’Islande peu connue, poĂ©tique entre terres inhabitĂ©es et nature magnifique s’invite dans le rĂ©cit pour le plaisir du lecteur.