C’est dimanche et je n’y suis pour rien

Après des études aux Beaux-Arts, Léonore, renonçant à sa vocation de peintre, est devenue par défaut professeur d’arts plastiques. À quarante ans, elle n’est pas heureuse. Elle ne veut pas d’enfant et sa relation avec Laurent lui apparaît comme une impasse. Elle ne peut oublier son premier amour, José Oliveira, jeune Portugais vivant en France, mort à dix-neuf ans dans un accident sur une route du Cher. Elle entreprend un « pèlerinage » à Porto… Caroles Fives est née à Lille en 1971. Après des études de philosophie et un diplôme des Beaux-Arts, elle écrit quelques romans salués par la critique ainsi que des ouvrages pour les jeunes. Ses thèmes de prédilection sont l’adolescence, la culpabilité, et s’y ajoute ici la résilience. Renouant avec un passé dont elle n’a pas fait le deuil, la narratrice essaie de reprendre sa vie en main. Cette quête sur les bords du Douro, joliment racontée, est assez vivante. Sous la plume de l’auteur, le Portugal apparaît comme un paradis perdu et la France comme un eldorado qui n’a pas tenu ses promesses pour les Portugais déracinés de l’époque. Facile à lire, de courts chapitres, et une conclusion optimiste.