On la découvre dans le trombinoscope des deux premières pages, au milieu d’une trentaine d’autres mamans, identiques et différentes : « la mienne » ! De double page en double page, le portrait se précise, au gré de l’humeur de la petite fille qui raconte…
Evidemment très subjectif, le « ressenti » de l’enfant-narratrice s’exprime en phrases brèves, en jugements définitifs et contrastés qui enchaînent bouffées de tendresse et frustrations : somme toute, un portrait nuancé ! Les images, à la manière des dessins d’enfant, à la craie ou au pastel, donnent vie et corps au personnage dont le visage emplit la page, dessiné d’un trait fin qui accentue les expressions, coloré au rythme des émotions qu’il doit exprimer, conformément à une palette d’enfant. Un album tendre et frais au graphisme décoratif qui chante l’amour filial.