De tous temps et sous toutes les latitudes, enfants et adultes ont inventé et pratiqué des jeux. Quatre oeuvres illustrent le propos de façon… ludique : Jeux d’enfants de Bruegel l’Ancien (1560), Les Joueurs de cartes de Bergaigne (1699), Ronde enfantine dans la salle de classe de Basile de Loos (1851) et une estampe de Kobayashi Eitaku (1888). Pour chacune, une reproduction sur deux pages, une fiction racontée par l’un des personnages qui oblige à scruter le tableau pour en apprécier les détails, un quiz et quelques volets documentaires donnant des informations éparses sur les coutumes de l’époque ou les techniques de peinture. Points positifs : bonnes reproductions et références précises, invitation à observer de près un tableau qui décrit des moeurs presque universelles. Points négatifs : un verbiage presque bêtifiant, une présentation compliquée et éparpillée. Pour un enseignant, qui saura en tirer parti, plus que pour des enfants en bibliothèque.
C’est l’heure de jouer.
DANNAUD Sylvie, DORDOR Gertrude