La princesse Commandine a mauvais caractère. Toute la cour doit céder à ses caprices. Trop impatiente pour attendre le mois de juin pour fêter son anniversaire, elle commande pour le lendemain un gâteau aux fraises et une robe en plumes de flamants rose alors qu’on est en plein hiver.
Dans cette histoire démonstrative qui n’est pas un conte de fée, les adultes sont particulièrement défaillants ; aucun n’ose s’opposer à la petite princesse. Le soleil dans sa splendeur est le seul à ne pas se laisser impressionner. Il s’avère même de très bon conseil.
La réflexion sur l’impatience échoue parce que personne ne peut s’identifier à une petite fille aussi tyrannique, que l’illustration rend encore plus antipathique. Tous les personnages ressemblent à des jouets en bois évoluant dans une atmosphère de bruine. Comment persuader sans un minimum de séduction ?