C’est moi la petite

ANAÏSBERG

Julie, la benjamine, présente sa famille. Alors que le frère et la soeur aident à mettre le couvert, elle peut jouer avec son ourson. Elle est la princesse et les deux aînés, ses serviteurs, la promènent, la poussent sur la balançoire. Julie grandit et à son tour commence à participer aux tâches familiales.

 

Le sujet est un peu mince : le bonheur au quotidien, grandir sans heurts ni soucis dans une famille unie qui laisse du temps à la lecture et aux câlins. On regrette que le graphisme ne reflète pas cette joie de vivre : peu de sourires et des regards vides dans de grands yeux écarquillés aux cils marqués. L’illustration en noir et blanc est lumineuse mais austère avec les personnages représentés comme de petits bonhommes aux grosses têtes rondes, caricatures de dessins d’enfant.