C’est mort, Darling

ALBON James

Rebecca, jeune femme assez classique, rêve de devenir peintre. Elle débarque dans une ville où elle ne connaît personne, et lors d’un vernissage, elle rencontre Victor. D’un caractère exubérant et égocentrique, débordant de créativité, il n’a pas son pareil pour nouer des passions éphémères qu’il abandonne toujours dans les semaines qui suivent. Il est la coqueluche des lieux de plaisir nocturnes, suivi par une cour de parasites. Rebecca en tombe follement amoureuse et devient la reine de la nuit aux côtés de son Victor, jusqu’à ce que ce dernier s’entiche de « Princesse », un affreux dogue bruyant et puant.  Ce roman graphique qui se veut très contemporain dépeint avec force clichés, dans une ville moyenne, le microcosme artistico-oisif-branché où se mélangent allègrement snobisme et vulgarité. L’album est mis en valeur par des illustrations crayonnées par des pointes de multiples couleurs, animant des mises en pages dynamiques et riches d’invention où les ambiances diverses sont efficacement traduites. (Y.H. et P.P.)