C’est Papy qui choisit

Comme chaque mercredi, Papy lui donne le choix : Veux-tu aller au parc ou à la bibliothèque ? Des frites ou de la purée ? Bof ! Alors Papy décide. Ce jour-là, l’enfant suggère d’inverser les rôles. Que veux-tu faire Papy ? Ramasser les fraises ou cueillir les cerises ? Bof ! Ni l’un ni l’autre. Soudain l’aïeul fait une suggestion : Si on jouait au foot ? Enfin une excellente idée et une joyeuse après-midi pour tous les deux. L’un ne veut pas imposer, l’autre ne veut pas exiger ; il n’est pas toujours facile de se comprendre, comment s’apprivoiser sans se heurter ? Le foot sera le ballon d’essai transformé : la complicité est née et se poursuit dans d’autres activités. Dans le dessin à l’aquarelle, la finesse du trait met en évidence les ressemblances entre l’enfant et l’adulte, souligne par de discrètes mimiques ou froncements de sourcils les sentiments non dits dans le texte. Reflet de relations enfants/grands-parents vécues et observées avec justesse, l’album est agréable, sympathique, tout en finesse. .